En 1966, Jean-Baptiste Tanpi, surnommé Baba, a fini ses études d'ingénieur, et vient d'être libéré du service militaire obligatoire. Timide et gaffeur, il n'est guère motivé par le travail. C'est peut-être moins dur sous les tropiques. Et les mœurs y sont plus libres. De plus, c'est nettement mieux payé. Alors, il se présente dans les bureaux de la Sucram à Marseille, muni de son CV, avec l'espoir de trouver un travail dans une sucrerie à Madagascar. Il était loin de se douter des conséquences d'une telle décision.