I Fort comme la mort II Pierre et jean
Olivier Bertin, un peintre célèbre et mondain, voit défiler dans son atelier parisien les plus belles femmes de la haute société. Il se montre difficile et se fait payer fort cher . Il tombe un jour amoureux d'une d'elle, Anne de Guilleroy, séduit par sa grâce et son élégance. Fille d'un riche commerçant, elle est mariée à un député enrichi de la petite noblesse normande et mère d'une fillette de six ans. Elle devient très vite sa maîtresse. Douze années passent, le peintre est aimé passionnément de cette femme mariée maintenant d'âge mûr. Elle a vécu dans l'angoisse de le perdre, son attachement passionné ayant grandi avec le temps; elle a consacré son existence à préserver leur amour en conservant sa coquetterie et son charme tout en sachant le flatter. Bertin lui voue quant à lui une affection calmée, profonde, une sorte d'amitié amoureuse dont il avait pris l'habitude, sa passion originelle s'étant transformée avec le temps. La fille d'Anne, Annette de Guilleroy, réapparaît après trois ans d'absence totale. Elle est devenue une belle jeune femme de dix-huit ans, tout juste sortie de l'adolescence. Mais l'artiste vieillissant compare un jour l'image, jeune, de sa maîtresse qu'il avait représentée sur une toile, et sa fille. Il retrouve dans le visage d'Annette, puis dans les intonations de sa voix, son ancienne maîtresse qu'il a connue et aimée jeune. Cette ressemblance troublante fait basculer l'existence des deux amants. Anne, qui a d'abord joué de cette confusion, réalise qu'Olivier tombe, sans s'en rendre compte, amoureux de sa fille, ou plutôt de l'image jeune d'Anne qu'il retrouve en celle-ci, croyant revivre son amour de jeunesse avec sa maîtresse rajeunie... Elle le met en garde de ce danger mais il est déjà trop tard. Cette passion platonique et sans issue amène Bertin et son amie Anne à méditer sur la fuite du temps et la déchéance apportée par le vieillissement qui les atteint progressivement. Le peintre réalise sa lente déchéance, il a vieilli et perdu sa créativité, noyée par l'univers mondain trop conventionnel dans lequel il baigne, son art est considéré par la critique comme démodé. Le célibat, qui représentait pour lui la liberté quand il était jeune, devient une solitude insupportable. Il finit par envier la place du mari, pourtant trompé, et rêve d'une vie familiale. Bertin, marqué par cette confusion permanente entre la mère et la fille, en est fortement troublé. Son amour secret pour la jeune fille est devenu quelque chose d'irrésistible, de destructeur, de plus fort que la mort . Sa passion sans issue le mène à l'anéantissement. Le peintre est victime d'un accident ou peut-être d'un suicide. Agonisant, il exige de sa maîtresse qu'elle détruise ses lettres d'amour afin qu'on ne les trouve pas. Elles achèvent de se consumer dans le feu de la cheminée en laissant couler la cire des cachets, comme des gouttes de sang, qui semblaient sortir du coeur même des lettres, comme d'une blessure . L'oeuvre s'achève sur la mort du peintre, plongé dans une profonde détresse morale. Il s'éteint détendu, impassible, inanimé, indifférent à toute misère, apaisé soudain par l'Éternel Oubli .
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I Fort comme la mort II Pierre et jean
Olivier Bertin, un peintre célèbre et mondain, voit défiler dans son atelier parisien les plus belles femmes de la haute société. Il se montre difficile et se fait payer fort cher . Il tombe un jour amoureux d'une d'elle, Anne de Guilleroy, séduit par sa grâce et son élégance. Fille d'un riche commerçant, elle est mariée à un député enrichi de la petite noblesse normande et mère d'une fillette de six ans. Elle devient très vite sa maîtresse. Douze années passent, le peintre est aimé passionnément de cette femme mariée maintenant d'âge mûr. Elle a vécu dans l'angoisse de le perdre, son attachement passionné ayant grandi avec le temps; elle a consacré son existence à préserver leur amour en conservant sa coquetterie et son charme tout en sachant le flatter. Bertin lui voue quant à lui une affection calmée, profonde, une sorte d'amitié amoureuse dont il avait pris l'habitude, sa passion originelle s'étant transformée avec le temps. La fille d'Anne, Annette de Guilleroy, réapparaît après trois ans d'absence totale. Elle est devenue une belle jeune femme de dix-huit ans, tout juste sortie de l'adolescence. Mais l'artiste vieillissant compare un jour l'image, jeune, de sa maîtresse qu'il avait représentée sur une toile, et sa fille. Il retrouve dans le visage d'Annette, puis dans les intonations de sa voix, son ancienne maîtresse qu'il a connue et aimée jeune. Cette ressemblance troublante fait basculer l'existence des deux amants. Anne, qui a d'abord joué de cette confusion, réalise qu'Olivier tombe, sans s'en rendre compte, amoureux de sa fille, ou plutôt de l'image jeune d'Anne qu'il retrouve en celle-ci, croyant revivre son amour de jeunesse avec sa maîtresse rajeunie... Elle le met en garde de ce danger mais il est déjà trop tard. Cette passion platonique et sans issue amène Bertin et son amie Anne à méditer sur la fuite du temps et la déchéance apportée par le vieillissement qui les atteint progressivement. Le peintre réalise sa lente déchéance, il a vieilli et perdu sa créativité, noyée par l'univers mondain trop conventionnel dans lequel il baigne, son art est considéré par la critique comme démodé. Le célibat, qui représentait pour lui la liberté quand il était jeune, devient une solitude insupportable. Il finit par envier la place du mari, pourtant trompé, et rêve d'une vie familiale. Bertin, marqué par cette confusion permanente entre la mère et la fille, en est fortement troublé. Son amour secret pour la jeune fille est devenu quelque chose d'irrésistible, de destructeur, de plus fort que la mort . Sa passion sans issue le mène à l'anéantissement. Le peintre est victime d'un accident ou peut-être d'un suicide. Agonisant, il exige de sa maîtresse qu'elle détruise ses lettres d'amour afin qu'on ne les trouve pas. Elles achèvent de se consumer dans le feu de la cheminée en laissant couler la cire des cachets, comme des gouttes de sang, qui semblaient sortir du coeur même des lettres, comme d'une blessure . L'oeuvre s'achève sur la mort du peintre, plongé dans une profonde détresse morale. Il s'éteint détendu, impassible, inanimé, indifférent à toute misère, apaisé soudain par l'Éternel Oubli .
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I Fort comme la mort II Pierre et jean

I Fort comme la mort II Pierre et jean

by Guy de Maupassant
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Olivier Bertin, un peintre célèbre et mondain, voit défiler dans son atelier parisien les plus belles femmes de la haute société. Il se montre difficile et se fait payer fort cher . Il tombe un jour amoureux d'une d'elle, Anne de Guilleroy, séduit par sa grâce et son élégance. Fille d'un riche commerçant, elle est mariée à un député enrichi de la petite noblesse normande et mère d'une fillette de six ans. Elle devient très vite sa maîtresse. Douze années passent, le peintre est aimé passionnément de cette femme mariée maintenant d'âge mûr. Elle a vécu dans l'angoisse de le perdre, son attachement passionné ayant grandi avec le temps; elle a consacré son existence à préserver leur amour en conservant sa coquetterie et son charme tout en sachant le flatter. Bertin lui voue quant à lui une affection calmée, profonde, une sorte d'amitié amoureuse dont il avait pris l'habitude, sa passion originelle s'étant transformée avec le temps. La fille d'Anne, Annette de Guilleroy, réapparaît après trois ans d'absence totale. Elle est devenue une belle jeune femme de dix-huit ans, tout juste sortie de l'adolescence. Mais l'artiste vieillissant compare un jour l'image, jeune, de sa maîtresse qu'il avait représentée sur une toile, et sa fille. Il retrouve dans le visage d'Annette, puis dans les intonations de sa voix, son ancienne maîtresse qu'il a connue et aimée jeune. Cette ressemblance troublante fait basculer l'existence des deux amants. Anne, qui a d'abord joué de cette confusion, réalise qu'Olivier tombe, sans s'en rendre compte, amoureux de sa fille, ou plutôt de l'image jeune d'Anne qu'il retrouve en celle-ci, croyant revivre son amour de jeunesse avec sa maîtresse rajeunie... Elle le met en garde de ce danger mais il est déjà trop tard. Cette passion platonique et sans issue amène Bertin et son amie Anne à méditer sur la fuite du temps et la déchéance apportée par le vieillissement qui les atteint progressivement. Le peintre réalise sa lente déchéance, il a vieilli et perdu sa créativité, noyée par l'univers mondain trop conventionnel dans lequel il baigne, son art est considéré par la critique comme démodé. Le célibat, qui représentait pour lui la liberté quand il était jeune, devient une solitude insupportable. Il finit par envier la place du mari, pourtant trompé, et rêve d'une vie familiale. Bertin, marqué par cette confusion permanente entre la mère et la fille, en est fortement troublé. Son amour secret pour la jeune fille est devenu quelque chose d'irrésistible, de destructeur, de plus fort que la mort . Sa passion sans issue le mène à l'anéantissement. Le peintre est victime d'un accident ou peut-être d'un suicide. Agonisant, il exige de sa maîtresse qu'elle détruise ses lettres d'amour afin qu'on ne les trouve pas. Elles achèvent de se consumer dans le feu de la cheminée en laissant couler la cire des cachets, comme des gouttes de sang, qui semblaient sortir du coeur même des lettres, comme d'une blessure . L'oeuvre s'achève sur la mort du peintre, plongé dans une profonde détresse morale. Il s'éteint détendu, impassible, inanimé, indifférent à toute misère, apaisé soudain par l'Éternel Oubli .

Product Details

ISBN-13: 9781505570199
Publisher: CreateSpace Publishing
Publication date: 12/17/2014
Pages: 378
Product dimensions: 6.14(w) x 9.21(h) x 0.78(d)
Language: French

About the Author

About The Author
Henry-René-Albert-Guy de Maupassant est un écrivain français né le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques (Seine-Inférieure) et mort le 6 juillet 1893 à Paris.
Lié à Gustave Flaubert et à Émile Zola, Guy de Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887). Ces œuvres retiennent l'attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s'en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Maupassant se limite à une décennie - de 1880 à 1890 - avant qu'il ne sombre peu à peu dans la folie et ne meure peu avant ses quarante-trois ans. Reconnu de son vivant, il conserve un renom de premier plan, renouvelé encore par les nombreuses adaptations filmées de ses œuvres
La famille Maupassant, venue de Lorraine, s'est installée en Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) au milieu du XIXe siècle. Le père de Guy, Gustave de Maupassant (né Maupassant. Il a obtenu par décision du tribunal civil de Rouen, le 9 juillet 1846 le droit à la particule[3]), homme volage, a épousé en 1846 Laure Le Poittevin, une demoiselle de la bonne bourgeoisie. Avec son frère Alfred, elle est l'amie de Gustave Flaubert, le fils d'un chirurgien de Rouen, qui devait exercer une certaine influence sur la vie de son fils. Elle fut une femme d'une culture littéraire peu commune, aimant beaucoup les classiques, particulièrement Shakespeare. En 1854, la famille s'installe au château Blanc de Grainville-Ymauville, près du Havre. En 1856 naît Hervé, le frère cadet de Guy. En 1859, Gustave de Maupassant trouve un emploi à la banque Stolz à Paris, Guy est scolarisé au lycée impérial Napoléon (lycée Henri-IV). Séparée de son mari volage en décembre 1860, Laure s'installe avec ses deux fils à Étretat (elle survivra à ses deux fils, comme leur père).
Guy passe le reste de son enfance dans la maison Les Verguies , une grande bâtisse du XVIIIe siècle à Étretat - que Laure sur les conseils de son frère, Alfred Le Poittevin, a acquise avant son mariage - où, entre mer et campagne, il grandit dans l'amour de la nature et des sports en plein air ; il va pêcher avec les pêcheurs de la côte et parle patois avec les paysans. Il est profondément attaché à sa mère.
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